Cette drogue dure dont je ne peux pas me passer…

Ah bah voilà, je parle de drogue dans le titre et vous avez déjà tous cliqué pour venir lire ce qui me rend complètement accro ! Bravo, tiens !

Alors tout d’abord, faut que je vous dise que je vais pas parler du Texas aujourd’hui, ni des expatriés. C’est con, je viens juste de me faire tout plein de nouveaux lecteurs avides de savoir comment on vit au pays des cow-boys, et je vais parler de drogue. Ça s’appelle saborder son propre blog, ça, ou je m’appelle pas Miss Texas. Mais bon, tant pis, j’assume, et j’en profite pour faire des bisous à mes nouveaux lecteurs ! Partez pas déjà les amis !

Donc, parlons peu, parlons bien, parlons drogue. Déjà, pourquoi vais-je vous parler de ce sujet là ? Et bien parce que ma copine Aileza du blog la cacahouete cosmique propose des apéros cosmiques et que rien que pour le nom, fallait que je participe, tiens ! Les apéros cosmiques, c’est quand plein de blogueurs écrivent sur un même thème avant une date butoir, et ça, c’est un concept MissTexasproof ou je m’y connais pas ! Ça me rappelle un peu les disserts en philo pour le bac, sauf que c’était vachement moins fun et que j’avais toujours des notes minables (8 au bac, messieurs dames, et pourtant j’avais tout donné !).

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Bref, le thème de cet apéro cosmique était : « Cette drogue dure dont je ne peux pas me passer… ». Vous commencez à me connaître je pense, c’est pas les idées qui m’ont manquées (purée, celui qui a inventé cette histoire d’accord avec l’auxiliaire avoir et le COD placé devant…). Mais j’ai eu beau retourner le problème dans tous les sens, je n’arrivais pas à me décider. Vous parler du chocolat ? Trop évident. De l’alcool que je ne bois justement plus depuis plus de 15 ans ? Un peu trop contre-courant. De l’amour pour mes enfants ? Mouais, mais non.

Et puis hier, ça a fait pop dans ma tête (comme ça, regarde : POP !), à la suite de toutes les actualités aux États-Unis en ce moment. Cette drogue dure dont je ne peux pas me passer, celle qui égaye mes jours et mes nuits, celle que je ne pourrai jamais abandonner, je sais ce que c’est. C’est l’espoir.

Là, vous êtes en train de vous dire que j’ai bu un coup de trop. Mais non les amis, et puis de toute façon, je viens de vous le dire, je ne bois jamais d’alcool (si vous êtes sages, je vous expliquerai un jour pourquoi – d’ailleurs c’est moi ou c’est con de participer à un apéro cosmique quand on ne boit pas d’alcool ? Aileza, t’en penses quoi ?).

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Vous le savez tous, dans la vie, il y a deux façons de voir les choses. Une sombre histoire de verre plus ou moins plein. Et vous le savez tous aussi, le monde actuel sucks (je le dis en anglais, parce que j’ai utilisé un mot pas joli-joli – et puis ça vous fait réviser vos cours de lycée par la même occasion). Alors voilà, c’est tout simple. Nous avons tous le choix de la façon dont nous voulons percevoir notre avenir, et ce choix n’est pas ailleurs que dans nos cœurs et entre nos mains.

Un jour, un grand monsieur, tout petit en taille mais avec un cœur immense, a dit : « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ». Vous le connaissez tous, c’est bien sûr Gandhi. Vous savez ce qu’il a fait Gandhi ? Oui, vous le savez, évidemment. L’année prochaine, ça fera 70 ans qu’il a été assassiné, et on parle encore de lui avec respect et admiration. Et savez-vous ce qui a pu l’emmener si loin sur le chemin de la liberté ? L’espoir. Il n’aurait jamais pu se battre ainsi s’il ne pensait pas que c’était possible. Il n’aurait jamais pu se battre ainsi s’il n’avait pas cru en lui et en les hommes. Il n’aurait jamais pu se battre ainsi s’il n’avait pas été convaincu que son action était juste et amènerait le changement qu’il souhaitait voir dans le monde. Il n’a jamais baissé les bras, et a contribué à obtenir l’Indépendance de son pays.

Et bien mes amis, ne cherchons pas plus loin, l’espoir, c’est ça. C’est croire en soi, c’est croire aux autres, c’est croire en la vie. Garder espoir au quotidien peut être extrêmement difficile, voire parfois impossible. La vie fait parfois mal, très mal. Mais il faut se battre, et il faut y croire. Toujours. Parfois il n’y a plus d’espoir, c’est vrai, et c’est le moment de l’accepter. Mais quand on a tout donné, on ne peut pas regretter.

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Vous le savez, je ne supporte pas de voir l’évolution politique, écologique et humaine qu’on observe actuellement dans le monde, des changements que cela apporte aux hommes, aux femmes, aux enfants, à la Terre. Je souffre quand les Hommes souffrent, je pleure quand des gens meurent, je hais quand il faudrait que j’aime, et je me révolte presque tout le temps. Je sais que je ne suis pas la seule. Nous sommes nombreux à nous sentir impuissants face à ce monde qui dérive. Cependant, c’est le moment de remonter nos manches, parce qu’il y a de l’espoir.

Pounet Ier (*) et tous ses sbires, je peux pas les blairer. Mais je les remercie pour une chose, vraiment. S’ils continuent à ce rythme à faire des conneries plus grosses qu’eux, je ne donne pas cher de leur peau à la fin de ce mandat. 4 ans, c’est long à notre échelle, mais c’est si peu à l’échelle du monde. Et ça laisse le temps de faire comprendre aux gens où est le juste et où est le faux. Il fallait peut être en passer par là pour remonter respirer à la surface de ce monde étouffant. Ils ont beau être très cons, nous on est très nombreux, et c’est pour ça qu’il ne faut rien lâcher. Nous allons tous y laisser des plumes, mais nous en ressortirons grandis. Optimiste un jour, optimiste toujours.

On peut regarder ce qui va mal, et c’est vrai qu’il y a matière à pleurer. Mais on peut aussi regarder ce qui va bien. J’aime voir ces mouvements qui se créent spontanément face à la stupidité. J’aime voir que des gens accueillent chez eux des réfugiés. J’aime voir que des étrangers se serrent dans les bras. J’aime voir que nous sommes nombreux à ne pas comprendre la guerre, à réfléchir à nos actes, à notre impact sur la Terre, à nos liens avec les autres espèces animales. J’aime voir qu’on s’autorise chaque jour un peu plus à accepter les gens tels qu’ils sont. Certains tirent vers le bas, je suis bien d’accord, mais on est aussi nombreux à tirer vers le haut.  On dit toujours que c’était mieux avant. C’est faux. Si on s’en donne les moyens, ça sera mieux droit devant.

Mes amis, cette drogue dure qu’est l’espoir, nous devrions tous ne plus pouvoir nous en passer. Espoir d’un monde meilleur, espoir d’une vie plus douce. Soyons  optimistes dans nos vies au quotidien, parce que les limites peuvent être dépassées. Soyons optimistes pour l’avenir de la Terre et des hommes, parce que tout peut toujours changer. Soyons optimistes tous ensemble, parce qu’en y croyant fort nous pouvons faire évoluer le monde.

Je crois qu’il est urgent de laisser l’espoir s’infiltrer dans nos veines. Il ouvre des portes et réchauffe le cœur. Il nous console de ses bras puissants sur l’avenir de l’homme. Il nous aide à nous battre. Il nous fait regarder dans la bonne direction.

L’espoir, c’est ici et c’est maintenant. Ne baissons pas les bras.

Je compte sur vous.

Voilà ma petite Aileza, c’était ma participation à ton apéro cosmique.

Sans alcool, mais avec un sourire, tu m’en veux pas ? 🙂

(*) Pounet Ier, c’est mon nouveau surnom pour Trump, au cas où vous vous posiez la question. J’hésite encore, il y en a plein d’autres qui me viennent en tête… Ceci étant, celui-ci est complètement ridicule, ce qui colle parfaitement avec le personnage, n’est-ce pas ? A méditer…

42 commentaires sur « Cette drogue dure dont je ne peux pas me passer… »

  1. Merci beaucoup pour cet article. Je partage ta vision des choses. Je me dis que dans ce monde qui semble perdre les pédales, il y a aussi de plus en plus de gens qui sont en recherche d’espoir et soucieux de bienveillance envers leur prochain. Alors oui j’ai de l’espoir pour l’avenir!

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  2. J’ai hésité entre Trump et Poutine mais vu le pays où tu te trouves j’ai opté pour le premier héhé.
    Tu as bel et bien raison, il faut toujours continuer d’espérer. D’espérer qu’un jour nous soyons tous unis et que le monde soit un peu moins laid. C’est tellement une chance de vivre, une chance formidable beaucoup sont partis pour nous permettre à nous d’en profiter les poumons remplis. Je me souviens que mon grand-père me disait que mon arrière grand-père ne voulait jamais parler de la guerre (WWI) il disait juste « J’espère que vous n’aurez jamais à le vivre ». Parce que je suppose par ses mots qu’il est tellement mieux de vivre et d’aimer les autres.

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    1. Je pense que ton arrière grand-père avait raison, et je pense que nous devrions tous nous rendre compte de la chance que nous avons de vivre dans un pays en paix… Tu fais bien de le rappeler !
      Et sinon oui c’est bien Trump, je n’avais pas pensé à Poutine mais ça aurait pu marcher aussi !

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  3. Merci beaucoup pour cet apéro remarquable. Je suis une incorrigible optimiste et je veux bien adhérer à votre association HA ! On dit souvent sarcastiquement que « l’espoir fait vivre » mais moi j’y crois littéralement ! L’espoir fait vivre 🙂

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      1. Hahaha, et oui … Je m’en suis bien sortie tout au long de l’année et quand j’ai vu ma note (en plus en littéraire, coef 7 !!!) j’étais DE-GOU-TEE. Donc bon … Ca veut rien dire et je crois que tu réfléchis très bien aussi 😉 !

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  4. Bon alors tout d’abord, excuse-moi, j’ai un peu fait comme chez moi en répondant aux com’ des copines, pas pu m’empêcher^^.
    J’aime énormément cet article parce que c’est un apéro et surtout parce que j’aurais pu l’écrire en moins bien 😉
    J’avais d’ailleurs envie d’écrire un article sur Pounet 1er et je partais du même principe que toi, ce type est un mal pour un bien à condition de garder espoir et de se battre.
    Merci d’avoir participé avec autant de sincérité et d’enthousiasme, je suis ravie 🙂
    Si tu veux un scoop, j’ai eu 6 en français au bac (la preuve que les génies de notre genre sont méconnus^^)

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    1. Ah ah, tu m’as fait mourir de rire ce matin ! Je te voyais répondre aux commentaires les uns à la suite des autres, et je me disais « Bah et moi alors? », ah ah ! Heureuse de savoir que l’article t’a plu, c’était un plaisir de participer à cet apéro cosmique !

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  5. Mais oui l’espoir, ça c’est une BONNE drogue. Et qui fait du bien autour de soi en plus!
    Sympa ce petit surnom pour Trump – bien trouvé et tout à fait en accord avec le personnage.
    Moi non plus je ne bois pas d’alcool, mais je crois qu’Aileza acceptera de nous concocter un apéro sans..et puis pour une fois je me sentirais moins seule!
    Grosses bises et belle semaine.

    Aimé par 1 personne

  6. Mais oui l’espoir, ça c’est une BONNE drogue. Et qui fait du bien autour de soi en plus!
    Sympa ce petit surnom pour Trump – bien trouvé et tout à fait en accord avec le personnage.
    Moi non plus je ne bois pas d’alcool, mais je crois qu’Aileza acceptera de nous concocter un apéro sans..et puis pour une fois je me sentirais moins seule!
    Grosses bises et belle semaine

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  7. J’adore ton article et ta drogue !!! C’est vrai que sans le faire exprès, nous avons écrit et publié à quelques heures des articles qui se complètent 😉 Tu vois, les résultats de la primaire d’hier m’ont eux redonné espoir … et accessoirement envie de me déplacer dans quelques mois ! Et c’est vrai que ça fait un bien fou. Allez, on va redresser fièrement la tête et montrer qu’ils ne nous auront pas 🙂

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  8. 100% sur la même longueur d’ondes que toi ! Comme le disait notre cher ami Dostoïevski “Vivre sans espoir, c’est cesser de vivre.” Moi aussi, j’ai espoir et confiance en l’homme (enfin, ça dépend de l’homme, parce que pour Pounet Ier, aucune chance qu’il change hélas) ! Dis, on monte un club « Hope Addict », ça fait HA comme initiales, et la joie et le rire aussi sont de bonnes drogues, légales en plus, et qui devraient faire baisser le trou de la Sécu. Partante ? Des bisous, Sophie !

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    1. Partante à 200% pour le HA ! (Ici HA c’est pour Houston Accueil, l’association des français de Houston!). Tu me diras quelle est notre première action pour notre nouvelle association, je te suis ! Merci en tout cas pour cette très belle citation, qui me montre une fois de plus qu’il faut que je me lance un jour dans Dostoievski !

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